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#Posté le mardi 07 janvier 2020 20:37

Histoire de l'équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).

Le football est un sport collectif, qui se joue principalement au pied avec un ballon sphérique qui oppose deux équipes de onze joueurs. L'objectif de chaque camp est de mettre le ballon dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe.
Les Grecs et les Romains pratiquent des jeux de balles dans l'Antiquité. Plus tard, au Moyen Age, en France et en Angleterre, on joue à la soule, ancêtre ou plutôt cousin du football et du rugby.
Mais ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que le football moderne voit le jour.
Réglementé par les Britanniques, le professionnalisme est autorisé de l'autre côté de la Manche en 1885. Les premiers clubs naissent principalement en Europe et en Amérique du Sud.
La Fédération internationale de football association (FIFA) est fondée en 1904 à Paris par des représentants de sept pays européens sous l'impulsion du Français Robert Guérin et du Néerlandais M. Hirschmann.
Le professionnalisme se développe à la fin des années 1920 et au début des années 1930 dans plusieurs nations européennes et sud-américaines.
Les tournois de football aux Jeux olympiques (1900, 1904, 1908, 1912, 1920, 1924, 1928) sont un succès. Dès les JO de Paris de 1924, le football devient planétaire puisque, l'Uruguay, l'Egypte, la Turquie, les Etats-Unis et la France figurent parmi les participants de la compétition.
Le football suscite alors un énorme engouement.
Mais l'absence des meilleurs joueurs de Grande-Bretagne, d'Europe centrale et d'Espagne, interdits de JO parce que déjà professionnels (sport olympique alors réservé aux amateurs) fait aussi comprendre aux responsables que le football doit dépasser cette division pro-amateurs s'il tient à mettre sur pied une épreuve capable de dégager une hiérarchie. En outre, le tournoi olympique de 1928 est une réussite.
Ainsi, grâce entre autres au Français Jules Rimet, la FIFA organise en 1930 la première édition de la Coupe du monde. Elle a lieu en Uruguay, récent vainqueur des tournois olympiques de 1924 et 1928 et qui fête le centenaire de son indépendance.
Cette épreuve se déroule tous les quatre ans. 
Le football devient un sport mondial, majeur, populaire et reconnu.
Pour ce qui est du Brésil, ce sont des expatriés britanniques qui l'introduisent à la fin du XIXème siècle.
Quelques années plus tard, en 1914, la Fédération du football de Brésil est créée.
En 1933, le Brésil autorise le professionnalisme dans ce sport collectif.
Nous allons parcourir le palmarès de l'équipe nationale du Brésil de football, évoquer ses plus grands rivaux et se pencher sur ses redoutables joueurs qui la caractérisent.
Pour être clair, rappelons que l'équipe du Brésil de football est la sélection de joueurs brésiliens représentant le pays lors des compétions internationales de football masculin, sous l'égide de la Confédération brésilienne de football.
La Seleção, à ne pas confondre avec l'équipe du Portugal, ou les Auriverdes est la meilleure équipe nationale du monde en termes de records.
En effet, le Brésil n'a jamais manqué une Coupe du monde. C'est la seule sélection dans ce cas !
Et surtout, c'est l'équipe qui a remporté le plus de fois le trophée mondial, à cinq reprises, en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002,  sur quatre continents différents.
Le Brésil a également gagné la Copa América (championnat d'Amérique du Sud) à neuf reprises, en 1919, 1922, 1949, 1989, 1997, 1999, 2004, 2007 et 2019. Cependant, c'est moins que l'Uruguay (15 titres) et que l'Argentine (14).
Le Brésil ne participe pas aux Jeux olympiques évoqués plus haut à la différence de ses concurrents sud-américains, l'Uruguay (médaille d'or en 1924 et 1928) et l'Argentine (médaille d'argent en 1928).
L'Uruguay confirme sa domination mondiale, en 1930, puisqu'elle remporte la première Coupe du monde, organisée chez elle, face à l'Argentine en finale qui tient son rang. La Celeste l'emporte par quatre buts à deux.
Le Brésil, privé des meilleurs attaquants de l'Etat de Sao Paulo, est éliminé rapidement. Dans le groupe 2, il perd contre la meilleure sélection européenne du moment, la Yougoslavie, qui finira demi-finaliste, sur le score de deux à un. Remanié, le Brésil l'emporte sur son voisin bolivien en inscrivant quatre buts sans en concéder aucun. Mais c'est terminé pour la Seleção.
En 1934, l'Italie, chez elle, dans une atmosphère fasciste, marquée par la violence du quart de finale Italie-Espagne (1-1 lors du premier match et 1-0 lors du second) qui n'a rien à voir avec le football, et grâce à des doubles nationaux italo-argentins, soulève le trophée. Elle gagne contre la Tchécoslovaquie en finale sur le score de deux buts à un après prolongation.
Le Brésil prend la petite porte après sa défaite au premier tour contre l'Espagne trois à un.
Cette fois la sélection brésilienne est victime de conflits entre tenants du professionnalisme (autorisé au Brésil en 1933) et de l'amateurisme, qui comptent chacun leur fédération. Diminuée et éloignée des standards du professionnalisme qui prévaut en Europe, elle s'incline dès le premier match.
A noter que la radio s'empare de la Coupe du monde 1934 et contribue à en faire un événement planétaire.
En 1938, la Coupe du monde a lieu en France et c'est de nouveau l'Italie qui l'emporte en faisant preuve de réalisme. La Squadra azzurra bat la Hongrie en finale sur le score de quatre buts à deux.
L'Italie, propulsée par son attaquant Silvio Piola, auteur de cinq buts dans ce Mondial, s'adjuge son troisième titre majeur en quatre ans (Coupes du monde 1934 et 1938, Jeux Olympiques de Berlin 1936).
Le spectacle est en revanche assuré par les Brésiliens emmenés par le « Diamant noir » Leônidas da Silva, qui termine meilleur buteur du tournoi avec sept buts (en cinq matchs). Il totalise huit buts en Coupe du monde car il a marqué un but quatre ans plus tôt contre l'Espagne.
Leônidas, est en quelque sorte l'inventeur de ce que l'on appelle aujourd'hui la « bicyclette » (ciseau retourné). 
Le Brésil progresse dans le tournoi puisqu'il s'incline cette fois, en demi-finale, contre le futur vainqueur de l'épreuve, l'Italie, sur le score de deux à un. Les Italiens, très collectifs, écartent de la finale des Sud-Américains trop confiants et trop individualistes et privés de leur meilleur joueur Leônidas.
La Seleção termine troisième de la Coupe du monde après sa victoire contre la Suède quatre buts à deux.
Plus tôt, le match fou entre le Brésil et la Pologne en huitième de finale se solde par la victoire des jongleurs de balle brésiliens, après prolongation, sur le score de six à cinq. On dénote l'aisance du Brésil en attaque. Le magicien Leônidas inscrit un triplé.
En quart de finale, les virtuoses brésiliens frappent encore en éliminant le dernier finaliste de l'épreuve, la Tchécoslovaquie, en deux matchs (1-1) et (2-1). Le « Diamant noir » est encore décisif puisque qu'il marque deux des trois buts brésiliens.
Pour finir avec cette Coupe du monde, notons qu'elle se déroule dans une ambiance guerrière. L'Autriche est contrainte par l'Allemagne à ne pas participer ; c'est la conséquence de l'Anschluss (annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en mars 1938). Il y aura cependant des joueurs autrichiens dans l'équipe allemande mais pas le meilleur élément, le Viennois et juif, Mathias Sindelar, écarté.
Les Coupes du monde 1942 et 1946 n'ont pas lieu pour cause de Seconde Guerre mondiale.
La Coupe du monde reprend en 1950. Elle se tient au Brésil. De nombreux pays sont absents avec les forfaits notamment de l'Argentine et de la France. Seulement treize nations y sont représentées.
La Coupe du monde 1950 est la seule qui ne comporte pas de finale. A la place, il y a un mini championnat à quatre terminant l'épreuve. Par chance, le dernier match oppose les deux équipes pouvant encore terminer à la première place. Le match décisif Brésil-Uruguay fait office de finale, à un détail près : en tête du classement, le Brésil peut se contenter d'un match nul pour devenir champion du monde.
Dans le plus grand stade de la planète, au Maracana de Rio de Janeiro, conçu pour deux cent mille spectateurs, et à la surprise générale, c'est l'Uruguay, faisant son retour en Coupe du monde, qui l'emporte sur le score de deux buts à un.
En effet, dans la poule finale, le Brésil d'Ademir (meilleur buteur du Mondial avec huit buts), déroule face à la Suède (7-1) et l'Espagne (6-1) tandis que l'Uruguay bute contre l'Espagne (2-2) et gagne de peu contre la Suède (3-2). Il faut souligner que l'attaquant brésilien Ademir inscrit quatre buts contre la Suède, premier joueur dans ce cas dans un match de phase finale de Coupe du monde.
Les virtuoses brésiliens sont vaincus par leur voisin sud-américain et leur jeu de contre-attaques. C'est la stupeur dans le stade (174 000 spectateurs) largement acquis à la Seleção. Le public, à ses débuts joyeux, est devenu silencieux. L'Uruguay remporte sa deuxième Coupe du monde, égalant l'Italie.
C'est alors une catastrophe nationale au Brésil.
A noter que de lors de cette compétition le Brésil a joué deux matchs de plus que l'Uruguay (mauvaise organisation du premier tour), cela a probablement pesé pour la suite.
La Coupe du monde 1954, pour la première fois retransmise à la télévision, se déroule en Suisse.
Elle est prolifique avec 5,4 buts par match avec en particulier le mémorable quart de finale Autriche-Suisse (7-5).
Elle voit la victoire de la RFA (Allemagne de l'ouest) qui bat la Hongrie en finale sur le score de trois buts à deux. Pourtant, les Hongrois de Ferenc Puskás et de Sándor Kocsis (meilleur buteur du tournoi avec 11 réalisations, en cinq matchs) sont invaincus depuis trente et un matches (champions olympiques de 1952), ayant déjà battu les Allemands en poule sur le score fleuve de huit à trois. La Hongrie, équipe de légende, considérée parfois comme la meilleure de l'Histoire, ne sera jamais championne du monde.
Mais c'est l'Allemagne de Fritz Walter qui réalise l'exploit, sous fond de rumeurs de dopage.
Le Brésil, lui, affronte la Hongrie en quart de finale. Le match tant attendu tourne à la bagarre générale, déclenchée par les Sud-Américains, y compris dans les vestiaires après le match.
Les Hongrois moins brillants individuellement mais mieux organisés et plus froids, l'emportent quatre à deux.
En 1958, c'est le Brésil qui soulève le trophée pour la première fois de son histoire après sa victoire en finale contre le pays hôte, la Suède (5-2).
 
Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Le joueur de football brésilien Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, exulte après la première victoire de son pays en Coupe du monde, en 1958. L'attaquant a 17 ans.

Contrairement aux éditions de 1950 et 1954, la Coupe du monde 1958 sacre les meilleurs.
En poule, dans une belle opposition de styles, dans un match de bon niveau et de bonne tenue, le Brésil fait match nul contre l'Angleterre (0-0). Les Brésiliens sont meilleurs sur le plan technique mais ne parviennent pas à tromper la vigilance du portier anglais.
Le Brésil bat le Pays de Galles 1 à 0 en quart de finale, grâce à leur jeune attaquant Pelé, auteur du but victorieux.
En demi, le Brésil de Pelé et de Garrincha affronte la France de Raymond Kopa et de Just Fontaine (celui-ci marquera treize buts, en six matchs, record pour une phase finale de Coupe du monde).
Les artistes Brésiliens, certes aidés par la blessure du défenseur français Robert Jonquet, l'emportent cinq à deux. Pelé inscrit un triplé. La qualification des Sud-Américains est méritée, mais la France, avec une équipe au complet aurait pu faire mieux. La presse européenne salue la victoire du Brésil.
Le Brésil s'impose cinq à deux en finale contre la Suède. Les attaquants brésiliens Vavá (deux buts), Pelé (deux buts) et Zagallo (un but) s'illustrent. Mais c'est l'ailier droit brésilien, dribbleur insatiable aux jambes arquées, Garrincha, l'homme du match. Le Métis Garrincha est considéré par certains comme le plus grand dribbleur de l'histoire du football.
De plus, Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, joueur solide, rapide, intelligent, très technique et doté d'une frappe de balle remarquable (six réalisations dans le tournoi) est comparé à un Dieu. Un Dieu noir. Une belle revanche pour le gamin brésilien, victime de racisme, à ses débuts, par les énergumènes des tribunes.
C'est un joueur élégant. « Il reçoit des coups et ne les rend jamais, couvre le plus de terrain possible et il répond admirablement à l'attraction au but » écrit le journal sportif français L'Equipe.
Après le retour des magiciens au Brésil, c''est la ferveur dans le pays, notamment à Rio de Janeiro.
Délivrée de ses complexes antérieurs et de ses craintes superstitieuses, mieux préparée sans doute à lutter contre le football du vieux continent, ayant réussi à mettre au point une solide tactique de base sans rien sacrifier de ses dons prodigieux, l'équipe brésilienne est enfin parvenue à imposer sa supériorité totale, écrasante, aux formations de la vieille Europe.
La Coupe du monde 1962 retourne en Amérique du Sud puis qu'elle se tient au Chili, relativement stable sur le plan politique à l'inverse de ses voisins.
Le Brésil remporte la compétition, alors que Pelé ne joue que les deux premiers matchs. La magie de Garrincha suffit à donner aux Brésiliens leur deuxième titre consécutif.

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Le joueur de football brésilien Garrincha dans ses ½uvres face à un adversaire.

La Seleção bat en finale la Tchécoslovaquie sur le score de trois à un.
Cette édition est marquée par un jeu plus défensif (2,8 buts par matchs contre 3,6 en 1958) et surtout plus violent avec notamment un scandaleux Chili-Italie (2-0) en huitième de finale.
Lors de son premier match le Brésil l'emporte deux à zéro contre le Mexique, avec un but de Zagallo et un superbe but de Pelé parti depuis le milieu du terrain.
Lors de son deuxième match, le Brésil frappe deux fois les poteaux par Garrincha et Pelé, qui termine le match blessé, et bute sur la très solide défense tchèque (0-0). Les champions du monde se sont montrés trop prudents, ils déçoivent.
Lors de son troisième match, le Brésil, privé de Pelé, affronte l'Espagne sans Alfredo Di Stefano mais avec Puskás (le premier de nationalité argentine, le second hongrois, les deux naturalisés espagnols).
L'Espagne ouvre la marque, mais le Brésil réplique et gagne deux à un grâce à deux buts d'Amarildo, le remplaçant de Pelé, qui se montre digne de son poste. Le Brésil est qualifié pour les quarts de finale.
Garrincha, grâce à trois accélérations et deux buts, Vavá avec un but de la tête, sont décisifs en quart contre l'Angleterre (victoire du Brésil 3-1).
On prend les mêmes et on recommence. Dans un match à l'arbitrage discutable, Garrincha inscrit deux buts dont un tir fulgurant, le plus spectaculaire du tournoi, et Vavá marque deux fois de la tête contre le pays organisateur, le Chili, en demi. Le Brésil s'impose 4-2 malgré les dizaines de milliers de supporters chiliens.
Dans une finale de qualité, le Brésil retrouve la Tchécoslovaquie et triomphe (3-1).
La Tchécoslovaquie ouvre la marque mais son gardien Schroiff, si brillant depuis le début de la Coupe du monde, connaît une terrible défaillance pour ce dernier match. Il est responsable de deux des trois buts brésiliens. Amarildo fait encore la différence puisqu'il inscrit un but et fait une passe décisive (but de Zito), Vavá marquant le dernier but sud-américain.
Dans ce Championnat du monde, Garrincha, l'ailier droit d'exception, a été l'artisan de la victoire du Brésil, dribblant, débordant, centrant, marquant.
En 1966, le pays organisateur, l'Angleterre de Bobby Moore et de Bobby Charlton, gagne l'épreuve après sa victoire contre la RFA quatre buts à deux après prolongation, dans une finale marquée d'incroyables erreurs d'arbitrage.
En dehors du terrain, c'est le temps des Beatles, de l'amour libre et du pacifisme.
Le Brésil, quant à lui, est éliminé dès les huitièmes de finale avec une victoire (2-0 contre la Bulgarie), mais deux défaites, face à la Hongrie (3-1) et le Portugal (3-1).
Pelé et Garrincha inscrivent les deux buts contre les Bulgares. Dans ce match, le prodige Pelé subit plusieurs agressions des joueurs slaves, notamment de Jetchev.
Pas remis, Pelé manque le match contre la Hongrie. Malgré Tostão, le remplaçant de Pelé, qui marque un but, le Brésil sombre face aux Magyars d'Albert, très collectifs. Le gardien de but brésilien Gilmar réalise des parades extraordinaires, sauvant son équipe d'une véritable déroute, mais il ne peut empêcher la défaite.
Lors du dernier match du Brésil dans ce Mondial, face au Portugal, Pelé est de retour mais se blesse, de nouveau, suite à une charge violente de l'arrière droit adverse Morais. Mais, au moment de cet incident, les Portugais d'Eusebio (neuf réalisations, meilleur buteur du tournoi) mènent déjà 2 à 0. A noter que Morais ne reçoit aucun avertissement.
D'ailleurs, l'arbitrage est discutable lors de cette Coupe du monde et penche en faveur des Anglais.
En 1970, c'est dans le plus grand pays catholique d'Amérique centrale, au Mexique, qu'a lieu la Coupe du monde. Les Brésiliens sont sacrés pour la troisième fois après leur victoire en finale contre l'Italie (4-1).

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
L'équipe du Brésil de football championne du monde 1970.

Dans un Mondial festif et offensif, le Brésil remporte ses six matches et la demi-finale Italie-Allemagne (4-3 après prolongation) demeure l'exemple du suspense. Le quart de finale Allemagne-Angleterre (3-2 après prolongation) est également splendide.
Comme les cent dix mille spectateurs, un milliard de téléspectateurs ovationnent Pelé et les siens.
Le Brésil sort premier de son groupe en inscrivant huit buts et en concédant trois, le tout en trois matchs.
Avec notamment un match sensationnel contre l'Angleterre (1-0), très technique et d'un fort engagement.
Il a fallu un but de Jaïrzinho « offert » par Pelé pour vaincre le très bon gardien de but anglais Banks.
La parade extraordinaire de Banks qui détourne au-dessus de la transversale une tête de Pelé reste dans les annales.
En quart, les Brésiliens profitent de la naïveté défensive des Péruviens (4-2 pour la Seleção) entrainés par Didi, champion du monde avec le Brésil en 1958 et 1962, à qui il a donné un jeu spectaculaire.
En demi, le Brésil bat son voisin et rival historique l'Uruguay (3-1). Pourtant, c'est la Celeste qui ouvre la marque avant vingt minutes de jeu. Les Brésiliens semblent chloroformés par le jeu uruguayen. Pelé et les siens mettent une demi-heure pour commencer à s'organiser. Juste avant la mi-temps, sur une magnifique passe de Tostão Clodoaldo égalise. Le Brésil se défait du jeu dur uruguayen, avec un but de Jaïrzinho à un quart d'heure de la fin, sur une nouvelle passe décisive de Tostão. A trente secondes du coup de sifflet final, Pelé offre le but à Rivelino, qui consolide définitivement la victoire brésilienne.
En finale, le Brésil, favori, enthousiaste et porté vers l'avant, s'impose à une Italie de Riva trop prudente et nerveuse. Dans un match qui a dû mal à démarrer, les buts brésiliens sont l'½uvre de Pelé, Gerson, Jaïrzinho, danger permanent pour les Transalpins, et de Carlos Alberto. Les meilleurs ont gagné.
Le « Roi » Pelé remporte sa troisième Coupe du monde, il est le seul footballeur dans ce cas.
Considéré comme le meilleur joueur de l'histoire du football, il a effectué 92 sélections avec l'équipe du Brésil et marqué à 77 reprises, dont douze en quatre Coupes du monde (quatorze matchs disputés).
Il débute sa carrière internationale en 1957 et joue son dernier match avec le Brésil en 1971.
Son aura va au-delà du strict cadre du football et en fait un des meilleurs sportifs de tous les temps.
 
 
Nous poursuivons sur les performances, les résultats et le talent des joueurs de l'équipe du Brésil de football à partir de la Coupe du monde 1974. Sans oublier ses adversaires.
En 1974, le dixième Mondial a lieu en Allemagne de l'Ouest (République fédérale d'Allemagne ou RFA) et c'est celle-ci qui l'emporte. La RFA, finaliste en 1966 en Coupe du monde, troisième en 1970 et championne d'Europe en 1972, confirme son très bon niveau mondial. Elle s'impose en finale contre les favoris, les Pays-Bas, sur le score de deux buts à un. Le capitaine allemand Franz Beckenbauer prend le dessus sur le génie hollandais Johan Cruyff.

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Le « bombardier » Gerd Müller inscrit le but de la victoire allemande, c'est son quatrième but du tournoi et le quatorzième en Coupe du monde.
En 1974, on peut parler de football rock and roll. La planète foot vit à retardement les évènements de mai 1968.
Les cheveux longs, la jeunesse et la décontraction sont affichés notamment par la Hollande et son football « total » (principe de jeu révolutionnaire introduit et mis en place par l'entraîneur néerlandais Rinus Michels, qui propose un jeu offensif basé sur le mouvement et la permutation des postes durant les matchs. Ainsi, au lieu de séparer les postes de défenseurs et d'attaquants, le football total oblige chaque joueur à participer à l'attaque et à la défense en fonction des moments du match) ainsi que par les Scandinaves.
Le Brésil, sans Pelé, qui a pris sa retraite internationale trois ans plus tôt, mais avec Jaïrzinho et Rivelino, termine quatrième de la compétition après sa défaite contre la Pologne 1 à 0.
La Seleção, lors du premier tour, dans le groupe 2, fait match nul contre la Yougoslavie 0 à 0 pour son premier match. Même résultat pour le Brésil contre l'Ecosse cinq jours plus tard.
Puis, les Brésiliens inscrivent trois buts contre la faible équipe du Zaïre sans en concéder aucun.
Les champions du monde Jaïrzinho et Rivelino marquent chacun un but. Valdomiro, rentré en cours de jeu, complète le score. Le Brésil termine second du groupe 2 et se qualifie de justesse pour le deuxième tour (groupe A) grâce à une meilleure différence de but que l'Ecosse. L'équipe brésilienne déçoit.
Les triples champions du monde héritent d'un groupe relevé avec les Pays-Bas, la RDA (République démocratique allemande ou Allemagne de l'Est) et l'Argentine.
Pour son premier match de ce second tour, le Brésil grâce à un puissant coup franc de Rivelino s'impose 1 à 0 contre la RDA. Le moustachu Rivelino a choisi de frapper le coup franc dans le mur. Son coéquipier Jaïrzinho se jette au sol, laissant passer le ballon hors de portée du gardien est-allemand.
Rivelino avait déjà marqué un coup franc inoubliable contre le Zaïre.
Le public ouest-allemand s'est déplacé pour le match Brésil-RDA car il a anticipé une victoire de son équipe la RFA sur la RDA lors du premier tour mais c'est bien la RDA qui a terminé première du groupe 1 après sa victoire contre la RFA (1-0) ; au second tour, la RFA n'affronte pas le Brésil mais c'est la RDA qui défie les Sud-Américains. Logiquement, les spectateurs allemands de l'Ouest soutiennent le Brésil.
Le Brésil affronte ensuite son voisin sud-américain, l'Argentine. Un rival qui n'a pas encore gagné de Coupe du monde mais qui a alors bien plus de Copa América à son actif.
La Seleção remporte la partie sur le score de deux buts à un. Jaïrzinho et Rivelino sont encore décisifs, ils inscrivent les deux buts de la victoire.
Le Brésil rencontre ensuite la redoutable équipe des Pays-Bas, sérieuse prétendante au titre final et récente vainqueur de l'Argentine sur le score fleuve de 4 à 0 avec notamment un doublé de Cruyff puis victorieuse de la RDA (2-0) avec un but de Neeskens et un autre de Rensenbrink.
Les Brésiliens, trop agressifs, s'inclinent (2-0) contre des Néerlandais enthousiasmants. Les deux Johan, Cruyff et Neeskens, marquent chacun un but en contre-attaque en seconde mi-temps.
Le défenseur brésilien Luis Pereira est même expulsé en fin de match suite à une charge brutale dont il se rend coupable sur la personne de Neeskens.
L'équipe du Brésil a perdu sa réputation de correction et de beau jeu qu'elle avait réussi à reconquérir depuis cinq ans. L'équipe des Pays-Bas a certes montré ses qualités techniques et tactiques mais elle a aussi montré une valeur physique et un courage à toute épreuve, en ayant des nerfs solides.
La Seleção a perdu son titre contre une équipe plus forte.
Le Polonais Grzegorz Lato termine meilleur buteur du tournoi avec sept réalisations dont une contre le Brésil lors du match pour la troisième place.
Rappelons que l'équipe des Pays-Bas, même si elle ne l'a pas gagnée, a marqué de son empreinte cette Coupe du monde avec son « football total ».
Mais, c'est bel et bien la RFA qui a été sacrée, néanmoins, le Brésilien João Havelange (président de la FIFA de 1974 à 1998) a laissé entendre que la Coupe du Monde 1974 en Allemagne et la Coupe du monde 1966 en Angleterre ont été manipulées au profit des pays organisateurs (arbitrage favorable).
De plus, il semble que plusieurs joueurs hollandais aient trop fait la fête peu de temps avant leur dernier match.
Ajoutons que le Mondial 1974 marque le lancement du trophée actuel appelé FIFA World Cup : l'ancienne coupe Jules Rimet est définitivement conservée par le Brésil après ses trois victoires en Coupe du monde (1958, 1962, 1970).
La Coupe du monde 1978 se déroule en Argentine et c'est l'équipe hôte, comme en 1966 et 1974, qui est vainqueur. L'Argentine de Mario Kempes bat les Pays-Bas, encore favori, en finale sur le score de 3-1 après prolongations. C'est son premier trophée mondial.
Les Pays-Bas sont emmenés par Pieter Robert Rensenbrink mais son compatriote Johan Cruyff ne participe pas à la compétition, à la surprise générale. Cruyff, un des meilleurs joueurs de tous les temps ne gagnera jamais de Coupe du monde.
En effet, avant le Mondial, il a été agressé à son domicile de Barcelone, en Espagne. Il y a eu tentative d'enlèvement sur sa personne ainsi que sur sa famille ce qui a généré du stress. Cruyff ne se déplace pas, aussi, car il ne cautionne pas le régime argentin.
D'ailleurs, le contexte de cette Coupe du monde est lourd. L'Argentine est dominée par la dictature militaire, deux ans après le coup d'état du général Jorge Rafael Videla. La junte avec cet évènement planétaire souhaite obtenir une reconnaissance de son pouvoir tandis que ses opposants sont torturés, les disparations sont nombreuses et les inégalités sociales sont criantes dans le pays. Conséquence, les touristes ne pressent pas. La Coupe du monde de 1978 en Argentine est largement décriée.
Le Brésil, quant à lui, finit à la troisième place de la compétition après sa victoire face à l'Italie deux à un.
Au premier tour, dans le groupe 3, la sélection brésilienne termine deuxième derrière la formation autrichienne, équipe de qualité. Les Auriverdes se qualifient après un match nul contre la Suède (1-1), un score nul et vierge contre l'Espagne (0-0) et une courte victoire sur l'Autriche (1-0), déjà qualifiée pour le second tour.
Rivelino est le seul champion du monde 1970 présent sur le terrain. Il est titulaire contre les Scandinaves pour le premier match, puis devient remplaçant après une altercation avec son entraineur.
Curieusement, les têtes de série du premier tour (Argentine, Allemagne, Brésil, Pays-Bas) terminent toutes à la deuxième place de leur poule. Conséquences : l'Allemagne (RFA) retrouve les Pays-Bas et l'Argentine se mesure au Brésil, comme en 1974.
Au second tour, dans le groupe A, l'Autriche bat la RFA (3-2) après quarante-sept ans d'insuccès. C'est historique.
Les Pays-Bas et l'Italie sont les autres équipes de ce groupe, un « groupe de la mort » (groupe constitué d'équipes de haut niveau).
Dans le groupe B, la Seleção marque davantage de buts que lors du premier tour.
En effet, d'entrée, le Brésil s'impose facilement contre son voisin, le Pérou, sur le score de trois buts à zéro.
Avec un doublé de Dirceu en première mi-temps et un but sur penalty de Zico après l'heure de jeu.
Ensuite, le Brésil affronte l'Argentine. Dans le stade très chaud de Rosario, le match des deux rivaux sud-américains se dispute sur un tempo trop agressif. Malgré leur supériorité technique, les Brésiliens ne parviennent pas à prendre l'ascendant sur leurs adversaires argentins (0-0).
Puis, le Brésil prend sa revanche contre la Pologne (3-1), affrontée quatre ans plus tôt.
Les buteurs brésiliens se nomment Roberto (deux buts en l'espace de six minutes) et Nelinho. Comme en 1974, c'est Lato qui marque pour la Pologne.
Après ce match, la Seleção est première de son groupe à égalité de points avec l'Argentine mais avec une meilleure différence de buts. Toutefois, l'Argentine n'a pas encore joué son dernier match.
Cette dernière doit battre le Pérou par quatre buts d'écart pour accéder à la finale. Poussés par les spectateurs de Rosario, les Argentins l'emportent sur le score fleuve de six à zéro. Le Brésil joue alors seulement le match pour la troisième place.
S'ensuit une controverse car l'Argentine a joué son dernier match du second tour après celui du Brésil (horaire modifié sans réel motif). Le résultat du Brésil contre la Pologne su, les Argentins connaissent le score à réaliser contre les Péruviens. Les derniers matchs de ce groupe B auraient dû se jouer en même temps.
Et surtout, il s'avère que le match Argentine-Pérou a été truqué :
L'Argentine et le Pérou conviennent d'un accord concernant le match les opposant au second tour. L'Argentine, qui doit l'emporter avec une différence d'au moins quatre buts pour se qualifier, se charge de faire exécuter par sa police politique treize opposants péruviens à la dictature de Francisco Morales Bermúdez, en échange de l'assurance d'une large victoire lors de la rencontre sportive. L'Argentine s'impose effectivement sur un glorieux 6-0 alors que les treize opposants sont tués.
La finale est elle aussi controversée :
Les Néerlandais accusant les Argentins d'avoir sous divers prétextes créé des incidents pour retarder le début du match de manière à laisser l'équipe visiteuse en proie à la foule déchaînée et hostile du stade Estadio Monumental de Buenos Aires.
Tant pour cette attitude que pour manifester leur opposition à la junte militaire, les Pays-Bas refusent d'assister aux cérémonies d'après match.
Le Brésil, lui, termine troisième du Mondial 1978 et invaincu, à la différence de l'Argentine et des Pays-Bas.
Dans la petite finale, l'Italie mène 1 à 0 à la mi-temps grâce au but de la tête de Franco Causio sur un centre de Paolo Rossi. L'équipe italienne se montre supérieure mais joue de malchance en tirant trois fois sur les montants. En seconde mi-temps, le Brésil élève son rythme de jeu et domine l'équipe italienne qui se contente de défendre son avantage au score. Peu après l'heure de jeu Nelinho égalise à 1-1 en marquant un but spectaculaire d'un ballon travaillé tiré près du poteau de corner. Après ce but, le Brésil accentue encore sa pression notamment grâce à Dirceu et Batista. L'entrée en jeu de Rivelino donne plus de liberté à Dirceu qui en profite pour marquer de loin le but de la victoire pour le Brésil à la 72e minute. L'Italie se met alors à nouveau à attaquer mais ne parvient pas à égaliser avec une nouvelle barre transversale.
La Coupe du monde 1982 se tient en Espagne. Elle voit le sacre de l'Italie après sa victoire sur la RFA 3-1.
C'est la troisième fois que l'Italie remporte le Mondial après les titres de 1934 et 1938. Elle égale le Brésil.
La Squadra azzurra gagne grâce à Paolo Rossi qui marque à six reprises dans le tournoi totalisant neuf buts en Coupe du monde.
Pour la première fois, la Coupe du monde réunit 24 nations (exemples de 16 en 1974 et 1978).
La Coupe du monde 1982 est une fête colorée dans une Espagne moderne libérée du franquisme. De plus, la guerre Iran-Irak et la guerre des Malouines sont éloignées des terrains de football.
Le chemin du Brésil s'arrête au deuxième tour dans une poule à trois équipes. Dans un groupe C très relevé, le Brésil termine second avec une victoire, 3-1 contre l'Argentine et une défaite, 3-2 contre l'Italie.
Le Brésil est éliminé avant les demi-finales.
Mais commençons par le commencement.
La Seleção, au premier tour, fait partie d'une poule à quatre équipes, dans le groupe 6.
Dans le meilleur match de ce premier tour, le Brésil prend l'ascendant sur l'URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) : 2-1. Le Brésil mené, marque dans le dernier quart d'heure par Sócrates et Eder.
Le Brésil affronte ensuite l'Ecosse. Une nouvelle fois mené, le Brésil s'impose facilement (4-1) grâce à Zico, Oscar, Eder et Falcão.
Pour sa troisième rencontre du Mondial, le Brésil joue la Nouvelle-Zélande.
Les néophytes néo-zélandais n'espèrent pas grand-chose dans cette compétition, sinon apprendre. En rencontrant le Brésil, ils reçoivent un cours magistral (4-0). Ils n'oublieront pas de sitôt la leçon du maître Zico, auteur de deux buts (en l'espace de trois minutes), dont un obtenu au prix d'un superbe retourné.
Falcão et Serginho sont les autres buteurs de la partie.
Le Brésil finit premier du groupe 6 et poursuit sa route.
Au deuxième tour, dans le groupe C, le Brésil aligne une sélection d'exception avec les Zico, Sócrates et Falcão, trois milieux de terrain.
Le Brésil retrouve l'Argentine, devenant ainsi un classique en Coupe du monde.
La Seleção impose sa maîtrise technique et collective dans un match de grande qualité mais qui dégénère sur la fin, avec Zico blessé et l'Argentin Diego Maradona exclu. Score final : 3-1 pour le Brésil.
Les Brésiliens utilisent à merveille les espaces laissés libres par les défenseurs argentins et attaquent à quatre, cinq, voire six joueurs.
Tout simplement géant ! Zico, surnommé le « Pelé blanc », justifie au cours de ce match sa réputation de magicien du football en marquant le premier but du Brésil et en étant à l'origine des deux autres, marqués par Serginho et Júnior. Victime d'un coup de pied du capitaine argentin Passarella en fin de rencontre, Zico sort sur blessure.
Côté argentin, le milieu offensif et jeune prodige Maradona est neutralisé par les Brésiliens qui se mettent à plusieurs pour l'empêcher de développer son jeu, tandis que l'attaquant Mario Kempes, auteur de six buts dans le Mondial 1978, n'a plus le même éclat (remplacé par Ramon Diaz à la 45e minute, buteur en fin de match).
Honneur au Brésil, qui aura, quoi qu'il arrive désormais, sauvé cette Coupe du monde en réhabilitant le football d'attaque et d'allégresse. Honneur aussi au football sud-américain, qui nous a démontré qu'il restait le plus spectaculaire et sans doute le plus complet du monde. Car, dans ce choc entre les deux géants, tout ne fut que maîtrise parfaite du ballon, recherche constante de man½uvres collectives, intelligence tactique et désir permanent d'aller de l'avant.
Ensuite, la Squadra azzurra défie la Seleção. Autre classique du football.
Avant cela, l'Italie s'est qualifiée de justesse pour le second tour avec trois matchs nuls, puis a battu l'Argentine (2-1).
Le Brésil part donc largement favori, mais sensation, c'est l'Italie qui triomphe (3-2).
Paolo Rossi, métamorphosé, auteur des trois buts italiens, devient le héros de ce match extraordinaire.
L'Italie et le Brésil ont fait honneur au football en laissant le jeu s'exprimer totalement.
Côté brésilien, les milieux s'illustrent encore. A l'image de Zico qui échappe au défenseur italien, Claudio Gentile et adresse une passe décisive au grand barbu Sócrates qui marque d'une admirable frappe de l'intérieur du pied droit, en pleine course. Plus tard, Falcão grâce à un contrôle, une frappe fulgurante du gauche plein cadre, trompe Dino Zoff, le portier transalpin.
Zoff fera une parade ultime sur une tête de Sócrates.
Médusés, déconcertés et, finalement éliminés, les artistes brésiliens ont perdu à cause des erreurs de défense.
A l'inverse, en retrouvant les vertus du catenaccio (système de jeu au football, qui vise à asseoir l'équipe sur une solide base défensive) et de la contre-attaque, la Squadra Azzurra s'est ressourcée sur ses points forts et s'est imposée. Et en attaque, Rossi a fait le reste.
Remarquons que l'Italie a été dans ce match avantagée par le calendrier. En effet, elle a joué son match contre l'Argentine le 29 juin, alors que le Brésil affronte cette même Argentine, le 2 juillet.
Le Brésil alignant les mêmes joueurs contre l'Argentine et l'Italie. Les Italiens sont ainsi plus frais que les Brésiliens lorsqu'ils les rencontrent (match joué le 5 juillet).
Le Brésil quitte la compétition en ayant marqué 3 buts par match.
La Coupe du monde 1982 est aussi marquée par plusieurs matchs de l'équipe de France retentissants.
Tout d'abord, lors du match Angleterre-France (3-1), le joueur anglais Brian Robson inscrit le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du Monde. Il score au bout de 27 secondes.
Puis, le match France-Koweït (4-1) fait polémique. En fin de match, un but valable du Français Alain Giresse est d'abord accordé puis refusé. Au moment de l'occasion, un coup de sifflet parti des tribunes entretient la confusion chez les Koweïtiens qui croient que l'arbitre a signalé une position de hors-jeu. La défense koweïtienne s'est arrêtée de jouer. Les Koweïtiens veulent faire annuler le but.
L'arbitre soviétique Miroslav Stupar leur donne satisfaction sous la pression du cheikh Al-Jabber, président de la fédération koweitienne de football et frère de l'émir du pays, descendu sur la pelouse pour imposer sa loi, au mépris de tout règlement.
A la suite de ce fâcheux incident, l'arbitre de cette rencontre, sera radié à vie par la FIFA de toute compétition internationale.
Plus tard dans le tournoi, la France, surnommée le Brésil de l'Europe pour son jeu offensif, rencontre en demi-finale l'Allemagne de l'Ouest (RFA), à Séville, dans un match qui restera dans les annales.
Un match inoubliable et dramatique qui propulse les Bleus d'Hidalgo (entraineur français) dans la légende des Coupes du monde. Vaincus mais glorieux. Victimes tout autant du brio allemand, de l'injustice que d'un sort contraire. Les Tricolores s'inclinent avec panache après avoir enthousiasmé et fait pleurer la France.
C'est en effet l'Allemagne qui gagne par 5 tirs au but à 4 alors qu'il y a 3-3 après les prolongations et que la France a mené 3 à 1 avant de se faire rejoindre.
En début de match, l'Allemagne ouvre le score par Pierre Littbarski, puis Michel Platini égalise pour la France avant la demi-heure de jeu.
On retiendra surtout la charge terrible du gardien allemand Harald Schumacher sur le défenseur français Patrick Battiston à la 57e minute de la partie. L'arbitre, le Néerlandais Charles Corver, proche de la scène, pas plus que son assistant Monsieur Geller, n'interviennent pour sanctionner cette agression. Au lieu de donner un carton rouge à Schumacher et un coup-franc pour la France, il siffle la remise en jeu pour la RFA. Cette décision est régulièrement citée comme une des pires décisions arbitrales jamais prises.
De par la violence du choc (Battiston perd trois dents sur le coup et sera plongé dans le coma), le fait que son geste ne soit pas sanctionné et son attitude froide et cynique après son énorme faute, Harald Schumacher gardera pendant de longues années en France, une mauvaise réputation et sera surnommé le « boucher de Séville ».

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Revenons au match : les Français ne se laissent pas abattre et repartent à l'attaque durant toute la seconde mi-temps. Ils tirent sur la transversale à l'ultime minute. Il y a un but partout à la fin du temps réglementaire.
Dès la 92e minute, Marius Trésor, sur reprise de volée, marque, suivi six minutes plus tard par Alain Giresse d'une frappe à l'extérieur de la surface (98e). À 3-1 avec vingt minutes à jouer, les spectateurs pensent que les Français tiennent leur finale. Mais Karl-Heinz Rummenigge, annoncé comme blessé au début du match et qui venait d'entrer sur le terrain, réduit immédiatement l'écart (102e). Son but est entaché de deux fautes allemandes (non sifflées) au début de la contre-attaque. Dès lors, la tendance s'inverse, les Allemands poussent et Klaus Fischer, d'un somptueux retourné acrobatique, égalise (108e). Plus rien ne sera marqué. Au bout de 120 minutes, le score est de 3-3, et la première séance de tirs au but de l'histoire de la Coupe du monde voit la qualification allemande après le tir raté de Maxime Bossis qui décidera de ne plus jamais tirer un penalty pour la suite de sa carrière.
D'ailleurs, l'attitude de l'Allemagne n'a pas été exemplaire dès le premier tour. La RFA aurait pu se faire éliminer dès le début de la compétition.
Dans le groupe 2, avant le dernier match, RFA-Autriche, l'Autriche est première avec 4 points (victoires 1 à 0 contre le Chili et 2 à 0 contre l'Algérie), l'Algérie deuxième, également avec 4 points (exploit et victoire contre la RFA, 2 à 1, défaite contre l'Autriche 2 à 0 et victoire contre le Chili 3 à 2), la RFA, seulement troisième avec deux points (défaite contre l'Algérie 2 à 1 et victoire contre le Chili 4 à 1) et le Chili dernier avec 0 point.
Si les Allemands gagnent par 1 ou 2 buts d'écart, les deux équipes germaniques sont qualifiées aux dépens de l'Algérie, et c'est ce qui se produit (victoire 1-0 des Allemands lors d'un match quasi-muet, les deux équipes se contentent de passes inoffensives jusqu'à la fin de la partie).
Ce spectacle de non-jeu fut baptisé « match de la honte ». C'est depuis ce match qu'il a été décidé que les derniers matchs de poule d'un même groupe se jouent simultanément.
L'arrangement cynique entre les cousins germains allemands et autrichiens empêche les Algériens Belloumi et Madjer de montrer un peu plus leur talent.
Ainsi, le football n'est pas exempt d'erreurs d'arbitrage, de tricheries, de bassesses ; ce n'est pas toujours le beau jeu qui domine et trop souvent les meilleurs ne gagnent pas !
 
 
Nous poursuivons sur les performances, les résultats et le talent des joueurs de l'équipe du Brésil de football à partir de la Coupe du monde 1986. Sans oublier ses adversaires.
La Coupe du monde 1986, comme celle de 1970, se déroule au Mexique.
Ce treizième Mondial succède au terrible séisme de septembre 1985 à Mexico qui a fait 20 000 morts. Il arrive à point pour faire oublier ce tragique évènement.
Ainsi, dans le pays, des écrans géants sont installés dans les rues pour suivre les matchs; la plupart des Mexicains, trop pauvres, ne pouvant s'acheter une place au stade. La cérémonie d'ouverture est, elle, suivie par un milliard de téléspectateurs.
Cette année, c'est l'Argentine qui remporte le trophée, comme en 1978, après sa victoire sur la République fédérale d'Allemagne 3 à 2. C'est son deuxième titre en Coupe du monde.
L'Albiceleste, surnom de l'équipe argentine, doit son succès, en grande partie à un seul homme, le milieu offensif, fameux numéro 10, Diego Armando Maradona, inscrivant cinq buts et auteur de six passes décisives dans le tournoi.

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Diego Maradona, au sommet de son art à 26 ans, alimente les annales de la Coupe du monde lors du quart de finale remporté 2-1 face à l'Angleterre, d'une part en marquant un but de la main validé par l'arbitre tunisien Ali Bennaceur, qu'il qualifiera pour l'histoire de « main de Dieu », d'autre part en dribblant la moitié de la formation adverse pour offrir le 2e but à son équipe, après un slalom de 55 mètres. Il marque de nouveau deux fois en demi-finale contre la Belgique (2-1). Dans le stade Azteca de Mexico, Maradona, considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football, du haut de son mètre soixante-dix (1,73 m pour Pelé), contribue à la victoire de son équipe, en finale, contre l'Allemagne de l'Ouest avec une passe lumineuse pour son coéquipier Jorge Luis Burruchaga, qui marque en fin de match.
Loin du Mexique, la guerre Iran-Irak se poursuit avec une offensive iranienne et une contre-offensive irakienne en février 1986 qui apportent son cortège de victimes avec des dizaines de milliers de tués et blessés.
Plus proche du Mexique, au Pérou, l'exécution de 246 guérilléros du Sentier lumineux (organisation communiste, maoïste) dans trois établissements pénitentiaires est venue rappeler combien 1986 est une année sans pitié.
Pour répondre à ces faits tragiques, l'année 1986 est déclarée année de la paix par les Nations unies, tous les stades portent l'emblème de la FIFA des Nations unies avec la légende « Football pour la paix — année de la paix », en anglais « Football for peace — Peace Year ».
Il a été décidé qu'à partir de cette édition, la finale ne serait plus rejouée en cas d'égalité à l'issue de la prolongation, mais qu'une séance de tirs au but s'appliquerait.
Le Brésil est lui éliminé en quart de finale par la France après une tragique séance de tirs au but. Les deux équipes sont à égalité (1-1) à l'issue du temps réglementaire, la France l'emporte quatre tirs au but à trois.
Au premier tour, le Brésil est l'une des deux équipes à gagner tous ses matchs avec le Danemark, qui lui s'amuse à gagner.
Dans le groupe D, le Brésil, pour son premier match, l'emporte 1 à 0 contre l'Espagne.
Le grand Sócrates (1,93 m), présent à la Coupe du monde 1982, inscrit le seul but du match, alors qu'il est légèrement hors-jeu.
De plus, l'Espagne, marque un but parfaitement valable par Michel, qui est refusé par l'arbitre de la rencontre, l'Australien Chris Bambridge. Pour couronner le tout, son arbitre de touche ne bronche pas.
On observe, de nouveau, des erreurs d'arbitrage dans le sport le plus populaire du monde, le football. L'absence de système vidéo se fait cruellement sentir.
La Seleção affronte ensuite l'Algérie, qu'elle bat sur le score de 1 à 0.
Dans la cuvette brûlante du stade Jalisco de Guadalajara, l'Algérie frôle l'exploit.
En effet, Drid, son gardien, multiplie les arrêts réflexes et les sorties spectaculaires. Belloumi, l'idole du football algérien, multiplie les offensives. En vain. Le Brésil s'impose sur une faute de défense de l'équipe adverse avec un but de Careca.
Pour son troisième match, le Brésil dispose aisément de l'Irlande du Nord (3-0).
Careca score encore deux fois, un but en début de match et un autre en fin de partie.
Josimar est l'autre buteur de la rencontre. Il marque peu de temps avant la mi-temps.
Le Brésil accède aux huitièmes de finale. C'est le cas aussi du Maroc, premier du groupe F, qui devient pour l'occasion le premier pays africain qualifié pour le deuxième tour d'une Coupe du monde.
Autre première dans ce début de tournoi, l'URSS mène 2 à 0 face à la Hongrie après 3 minutes et 54 secondes de jeu. Un record. Pour l'anecdote, l'Union Soviétique remporte le match 6 à 0.
Le Brésil retrouve la Pologne en huitièmes qu'elle écrase (4-0).
Très malheureux, les Polonais encaissent deux buts sur penalties, un marqué par Sócrates et l'autre par Careca. Les autres buteurs de la partie sont Josimar et Edinho.
Le Brésil affronte ensuite la France. La Seleção part favori face aux Tricolores, champion d'Europe 1984, qui a éliminé au tour précédent l'Italie (2-0). La France a été plus réaliste que les champions du monde en titre.
Stupeur, après un but partout à l'issue des prolongations, la France bat le Brésil aux tirs au but (4-3).
65 000 spectateurs assistent à un match de légende, qui semble arrêter le temps, dans le stade Jalisco de Guadalajara.
A la 16e minute, c'est le Brésil qui ouvre le score, sur un joli mouvement qui part de Junior, lequel combine avec Müller qui lui redonne le ballon, pour l'adresser à Careca, qui marque en force sous la barre.
Sous l'impulsion de leur entraineur Henri Michel, la France se réorganise avec notamment Luis Fernandez qui passe d'arrière droit à milieu gauche défensif. Cependant, elle n'évite pas le poteau de Müller à la 32e minute sur une passe de l'inévitable Careca.
Les Tricolores égalisent avec un but chanceux à la 41e minute. En effet, le centre de Rocheteau est dévié par un joueur brésilien, manqué par Stopyra, qui lui percute et immobilise le gardien brésilien Carlos, et profite à Platini qui prolonge le ballon dans le but. Michel Platini marque le jour de son anniversaire.
A l'image de ses coéquipiers Yannick Stopyra et Maxime Bossis, le gardien français Joël Bats livre un grand match. Il arrête même un penalty de Zico, qui vient de rentrer, à la 73e minute. Il est sauvé par sa transversale sur une tête de Careca, trois minutes plus tôt.
Les plus sérieuses occasions sont françaises pendant les prolongations. Les défenses et les gardiens restent vigilants. Penalties.
Dans l'ordre : Bats s'impose à Sócrates. Stopyra marque le premier. Alemão sans trembler. Amoros redonne l'avantage. Zico égalise et se rachète. Bellone avec beaucoup de chance (le ballon tape le poteau avant de rebondir sur le dos du gardien Carlos et d'entrer). Branco de justesse. Platini tire au-dessus, incroyable ! Júlio César sur le poteau ! Fernandez qualifie les Français !
Cruelle sentence pour le Brésil, alors que dans le même temps Guadalajara efface Séville pour les Français.
Conséquences : une partie de la population brésilienne est la proie de troubles et de malaises. On dénombre 7 morts et 2000 blessés à cause de la défaite de l'équipe nationale.
La Coupe du monde 1990 retourne en Europe, elle prend place en Italie.
On prend les mêmes et on recommence. L'Allemagne de l'Ouest, entrainée par Franz Beckenbauer, est sacrée et prend sa revanche sur l'Argentine avec une victoire 1-0.
La RFA dispute sa troisième finale de suite et remporte son troisième titre en Coupe du monde. L'Allemagne de Lothar Matthäus, Jürgen Klinsmann et de Rudi Völler rejoint le Brésil et l'Italie au palmarès.

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Après la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l'année 1990 est celle de l'unité allemande. La RFA et la RDA ne vont pas tarder à fusionner.
Le succès allemand en Coupe du monde est alors symbolique.
L'autre événement d'importance planétaire survient en Afrique du Sud. Le 11 février 1990, le plus célèbre prisonnier politique du monde, Nelson Mandela, est libéré après 27 ans et demi de détention. Quelques jours auparavant, le président Frederik De Klerk a légalisé tous les partis noirs hostiles à l'apartheid. La plus improbable démocratie multiraciale est en marche.
La cérémonie d'ouverture de cette Coupe du monde se tient au stade San Siro de Milan. Une ouverture haute en couleurs, véritable démonstration de la magnificence italienne. Vingt-quatre ballons géants représentant les nations participantes, 200 gymnastes, 160 top models, les chanson-tubes du Mondial.
Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif (seulement 2,2 buts par match), voire violent.
Cette édition est marquée par le parcours généreux du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale. Les Lions indomptables emmenés par Roger Milla, buteur de 38 ans, s'offrent même le scalp de l'Argentine en match d'ouverture (victoire 1-0). Le parcours camerounais s'arrête en prolongations contre l'Angleterre (défaite 3-2). L'Anglais Gary Lineker inscrivant deux buts sur penalties dans ce match, puis un autre contre la RFA en demi-finale, totalisera dix buts en Coupe du monde (six en 1986, quatre en 1990).
En ce qui concerne le Brésil, il réalise un mauvais tournoi, s'arrêtant en huitième de finale, battu par son plus grand rival, l'Argentine (1-0).
Au premier tour, dans le groupe C, un Brésil « européanisé » (moins flamboyant, plus froid), ennuie mais gagne.
La Seleção affronte en premier la Suède qu'elle bat sur le score de 2 à 1 avec un doublé de Careca (septième et dernier but en Coupe du monde), toujours là.
Müller, également présent à la Coupe du monde 1986 avec le Brésil, marque l'unique but du match contre le Costa Rica (1-0).
Müller récidive contre l'Ecosse quatre jours plus tard (victoire brésilienne 1-0).
Le Brésil, vainqueur de la Copa América en 1989, retrouve l'Argentine en huitièmes.
Le Brésil domine nettement le match mais est éliminé.
La Seleção est maladroite et malchanceuse devant le but argentin. Ainsi, à la 19e minute, la tête de Dunga vient mourir sur le poteau droit adverse. Peu de temps après la pause, le tir de Careca est dévié sur la transversale par le goal argentin Goïcoechea.
L'Argentine est prudente, Maradona absent jusqu'à un contre où ce dernier attire les trois défenseurs centraux brésiliens sur lui et glisse le ballon à Caniggia, esseulé dans l'axe. Le blond Caniggia se défait d'un autre blond, le gardien brésilien Taffarel, d'un crochet gauche et marque dans le but vide (80e). Parfait hold-up.
En 1994, ce sont les Etats-Unis qui organisent pour la première fois la Coupe du monde de football. Le football que nous connaissons y est appelé soccer pour le différencier du football américain qui se joue principalement avec les mains.
La pratique du soccer y est récente. La FIFA souhaite l'implanter durablement.
Assurément, la Coupe du monde 1994 est une réussite sur le plan de la sécurité de l'évènement, du nombre de spectateurs et du spectacle (2,7 buts par match).
Cette année, c'est le Brésil qui soulève le trophée, son quatrième en Coupe du monde, la première équipe dans ce cas, après sa victoire contre l'Italie (0-0 après prolongations, 3 tirs au but à 2).
Ce sacre, le Brésil le doit en grande partie à sa star de l'attaque Romário de Souza Faria. Caractériel mais agile et auteur de démarrages foudroyants, « o baixinho » (« le petit », 1 m 68) marque cinq buts dans la compétition.

Histoire de l’équipe du Brésil de football (fin du XIXème-1994).
Le contexte est lourd. La guerre civile fait rage en Algérie depuis 1991 entre le gouvernement algérien et divers groupes islamistes. La guerre de Bosnie-Herzégovine déchire l'ex-Yougoslavie depuis 1992 et voit s'affronter Bosniaques, Serbes et Croates. Au Rwanda, le génocide des Tutsis commence le 7 avril 1994 et prend fin le 17 juillet de la même année, date de la finale de la Coupe du monde. 800 000 Rwandais sont tués selon l'ONU.
Le premier tour est placé sous le signe des records ou des premières. Le Camerounais Roger Milla, à 42 ans, inscrit un but contre les Russes. En face, Oleg Salenko en marque cinq. Le Cameroun est humilié (1-6).
De plus, l'Argentin Diego Maradona est suspendu et exclu du tournoi pour dopage à l'éphédrine après la rencontre contre le Nigéria (2-1).
Au premier tour, l'équipe du Brésil hérite du groupe B. Elle affronte d'abord la Russie qu'elle bat sur le score de 2 à 0 avec un but de son attaquant vedette Romário et un autre de Rai sur pénalty. Elle dispose aisément du Cameroun avec une victoire 3-0 avec des buts de Romário, Márcio Santos et Bebeto. Et enfin, elle bute sur la Suède (1-1) où Romário est de nouveau buteur. La Seleção termine première de son groupe.
Dans le groupe A, le pays hôte, les Etats-Unis, se qualifient pour le tour suivant, finissant troisième après un match nul contre la Suisse (1-1), une victoire contre la Colombie (2-1) et une défaite contre la Roumanie (1-0). La Colombie est éliminée. Quelques jours plus tard, le 2 juillet, Andrés Escobar, défenseur colombien est tué à  Medellín pour avoir marqué un but contre son camp contre les Etats-Unis.
Le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, en huitième de finale, les Etats-Unis défient le Brésil. Ce dernier s'impose sur le plus petit des scores (1-0).
Les Américains défendent vaillamment, les Brésiliens manquent des occasions, Leonardo, joueur vif est même expulsé (43e) pour un coup de coude sur l'Américain Tab Ramos qui le rend indisponible six mois. Le Brésil s'en sort, Bebeto délivrant les siens à la 72e.
Le Brésil affronte ensuite les Pays-Bas. Dans une rencontre formidable et d'un très haut niveau technique, les Sud-Américains dominent les Européens (3-2).
La première période a été vierge, les cinq buts ont été marqués en seconde mi-temps.
Le premier est l'½uvre de Romário sur un centre parfait de Bebeto. Puis, le même Bebeto, papa depuis deux jours, se défait de Wouters et complète le score. Son but est célébré par les Brésiliens qui font mine de bercer le bambin. « Les Oranges » réduisent le score avec un but de Dennis Bergkamp qui bénéficie d'un contre favorable. Puis ils égalisent sur un corner brossé d'Overmars repris de la tête par Winter. La défense brésilienne a pêché. La Seleção plie le match avec un coup franc fulgurant, de plus de 25 mètres, de Branco, à neuf minutes de la fin.
Le Brésil retrouve la Suède en demi-finale. Dans un match de qualité moyenne, c'est une nouvelle fois Romário qui assure le spectacle. Il marque l'unique but d'une rencontre que la Suède a tué par sa passivité.
Le match se dénoue une nouvelle fois pour le Brésil à neuf minutes du coup de sifflet final. Démarqué sur le côté droit, Jorginho, jusqu'à alors terriblement maladroit, adresse un centre brossé qui arrive au deuxième poteau où le petit Romário, d'une superbe détente, expédie le ballon de la tête dans le but suédois.
La victoire des Brésiliens est méritée. Ces derniers se sont créés pléthore d'occasions tandis que les Suédois ne se sont créés aucune.
Le Brésil est qualifié pour la finale et retrouve une nouvelle fois l'Italie en Coupe du monde. La Squadra azzurra s'est hissée à ce stade de la compétition dans la douleur, passant le premier tour de justesse, puis éliminant le Nigéria (2-1 après prolongations) et l'Espagne (2-1) grâce à des buts de son attaquant fétiche Roberto Baggio, dans les dernières minutes ; et enfin disposant de la Bulgarie (2-1) grâce à un doublé du même Baggio. Roberto Baggio, c'est cinq buts en trois matchs (aucun lors du premier tour), la pièce maîtresse de l'Italie.
La première mi-temps est marquée par les blessures de deux défenseurs. En premier le brésilien Jorginho, remplacé par Cafu (21e), puis l'Italien Mussi, remplacé par Apolloni (34e). Les deux équipes ne se désorganisent pas pour autant.
Le Brésil domine d'abord les débats puis la partie se rééquilibre. Le bloc italien est difficile à man½uvrer. La Seleção croit trouver la marque en fin de match sur un tir lointain de Mauro Silva. Le portier italien Pagliuca relâche inexplicablement le ballon mais celui-ci touche le poteau et retombe dans les bras du gardien.
Aucun but n'est inscrit dans les prolongations malgré les occasions franches de Romário et de Roberto Baggio.
Pour la première fois de l'Histoire, un titre de champion du monde se joue aux tirs au but et l'atmosphère est devenue franchement étouffante.
Les Brésiliens marquent par Romário, Branco et Dunga. Márcio Santos, lui échoue. Les Italiens Albertini et Evani scorent. Mais les trois échecs de Baresi (capitaine), Massaro et Baggio donne au Brésil son quatrième titre mondial, sans même que Bebeto ait besoin de tirer le dernier tir au but. Dunga (capitaine), n'a montré aucune émotion particulière et bat Pagliuca. C'est le dernier marqueur brésilien de cette séance de tirs au but. Car Roberto Baggio, ensuite, peut-être trop calme, tire au-dessus de la cage de Taffarel. Le Brésil l'emporte par 3 tirs au but à 2.
Devant 94 000 spectateurs à Los Angeles, les joueurs brésiliens dédient leur victoire au pilote de Formule 1, Ayrton Senna, brésilien lui aussi, qui s'est tué en course deux mois plus tôt.
 
 
 
Sources : Wikipédia, L'Equipe.
Vous pouvez consulter les ouvrages L'Equipe La Coupe du Monde 1930-1970 et  L'Equipe La Coupe du Monde 1974-1998 pour de plus amples informations.
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#Posté le samedi 09 novembre 2019 15:29

Modifié le lundi 09 décembre 2019 17:13

Denzel Washington.

 
Denzel Washington.
 
Denzel Washington est un acteur et réalisateur afro-américain, né en 1954 dans le Nord-Est des Etats-Unis, dans l'Etat de New York. Il est âgé de 63 ans.
Chrétien pratiquant, il est marié, depuis l'année 1983, avec l'actrice Pauletta Pearson. Ils ont eu quatre enfants.
Denzel Hayes Washington Junior, de son vrai nom, tire sa foi probablement de son père qui était un pasteur protestant, d'origine haïtienne. Quant à sa mère, elle était esthéticienne et propriétaire d'un salon de beauté. Elle est née dans le Sud des Etats-Unis, dans l'Etat de Géorgie, ayant passé son enfance dans le célèbre quartier new-yorkais de Harlem.
Ses parents divorcent, en 1968, alors qu'il est âgé de 14 ans. Après le lycée, Il fait des études à l'université et s'oriente vers le journalisme et surtout le théâtre. Il découvre l'art dramatique et décide de devenir comédien. Plus tard, il entame sa carrière d'acteur à New York.
En 1977, il débute à la télévision avec le téléfilm Wilma où il rencontre sa future femme.
Sa carrière au cinéma commence quatre ans plus tard, en 1981, avec le film Carbon Copy.
Denzel Washington apparait rapidement comme un acteur engagé.
En effet, dès 1987, dans le film Cry Freedom, il incarne Steve Biko, un militant noir sud-africain qui lutte contre l'arpatheid (sorte de ségrégation raciale qui eut lieu en Afrique du Sud entre 1948 et 1991) et qui finira par le payer de sa vie, en 1977, à l'âge de trente ans.
L'acteur, au moment du tournage, a une trentaine d'années. Le timing est bon.
Mais c'est surtout, deux ans plus tard, en 1989, avec le film Glory, que l'acteur rencontre le succès.
 
Denzel Washington.
 
Ce film narre l'histoire de soldats noirs, volontaires dans le 54e régiment du Massachussets, durant la guerre de Sécession, guerre civile américaine qui commence en 1861 et se termine en 1865. Ce régiment fut en effet le premier régiment constitué d'enrôlés afro-américains dans un Etat du Nord (sans les officiers) des Etats-Unis. Il est question ici de l'héroïsme et du sacrifice de ces hommes.
Denzel Washington pour son rôle du soldat Trip, dans ce film d'Edward Zwick, reçoit l'Oscar du meilleur second rôle masculin.
Trois ans plus tard, en 1992, l'acteur oscarisé, interprète avec brio un des leaders phare de la communauté noire américaine, le militant Malcolm X, dans le film éponyme de Spike Lee.
Spike Lee, réalisateur afro-américain confirmé, dresse un portrait favorable de l'activiste et orateur noir converti à l'islam, personnalité qui a cependant ses détracteurs. Malcolm X sera également assassiné en 1965.
L'acteur Denzel Washington devient, alors, la référence pour la communauté afro-américaine, supplantant Eddie Murphy, qui s'était imposé durant les années 1980.
En 1993, il réalise une brillante prestation dans le film de Jonathan Demme, Philadelphia.
Dans le rôle d'un avocat, homophobe, qui passe outre son intolérance pour défendre un autre avocat, celui-ci homosexuel, qui a été licencié de son cabinet pour cause de SIDA.
L'action se passe dans la ville américaine de Philadelphie comme l'indique le nom du film. De plus, l'avocat, victime, est joué par un autre grand acteur américain, Tom Hanks.
Le plaignant gagne son procès, est dédommagé mais meurt des suites de la maladie.
Six ans plus tard, en 1999, on retrouve Denzel Washington dans un autre film biographique, Hurricane Carter, de Norman Jewison. Il interprète un boxeur noir américain des années 1950, Rubin Carter surnommé Hurricane, condamné à la prison à vie pour un triple meurtre qu'il n'a pas commis.
Le film comporte quelques images d'époque comme la chanson engagée de Bob Dylan « Hurricane » et l'intervention du boxeur Mohamed Ali. C'est un long métrage poignant qui met en lumière l'injustice du système judiciaire américain.
En 2002, Washington joue dans le drame social John Q. où il incarne un père de famille qui fera tout pour son fils malade du c½ur, alors qu'il ne peut pas payer la transplantation cardiaque, l'assurance santé ne couvrant pas les frais. Ce film pointe du doigt les failles de la couverture maladie aux Etats-Unis où au tout début du XXIème siècle une personne pauvre ne pouvait se payer des soins.
Denzel Washington est présent dans de nombreux autres films, en particulier dans les thriller où il tient le rôle de héros mais pas toujours.
Le thriller est un genre artistique qui mêle le suspense et l'action jusqu'au dénouement de l'intrigue.
Ainsi, en 1993, il joue dans le film politique L'Affaire Pélican d'Alan J. Pakula.
Associé à l'actrice américaine Julia Roberts, il incarne un journaliste du Washington Herald, qui résout des affaires de meurtres de personnalités haut placées, lutte contre le lobby pétrolier et aide l'environnement en intervenant en faveur d'une réserve ornithologique. L'histoire se déroule aux Etats-Unis.
Cinq ans plus tard, en 1998, dans le film Couvre-feu, d'Edward Zwick, que l'acteur connait bien, il combat des terroristes appartenant à l'islam radical qui sèment la mort et le chaos à New York.
Denzel Washington qui tient le rôle d'un agent du FBI (police fédérale américaine) donne la réplique à Bruce Willis, autre grand acteur américain, qui joue un militaire. Ces deux hommes luttent contre la terreur, non sans rivalité.
Un an plus tard, dans Bone Collector, il interprète un « profileur » à la recherche d'un serial killer (tueur en série en anglais) de nouveau à New York. Handicapé physique, ne pouvant se déplacer, il est aidé dans sa quête par une jeune femme policière incarnée par l'actrice américaine Angelina Jolie, qui devient ses yeux, ses mains et ses jambes sur les lieux des différents crimes.
En 2001, c'est la consécration pour Denzel Washington qui remporte l'Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans le thriller urbain Training Day. Il gagne le trophée face à Will Smith, autre acteur afro-américain confirmé.
 
Denzel Washington.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans ce film d'Antoine Fuqua, autre réalisateur noir américain, Denzel Washington joue le rôle d'un policier antidrogue de Los Angeles, corrompu et violent. Inspecteur, il passe une journée de test, un « training day » à une jeune recrue idéaliste interprétée par l'acteur américain Ethan Hawke.
La relation entre les deux hommes se dégrade tout au long de ce long métrage.
En 2004, dans le film Un crime dans la tête, réalisé encore par Jonathan Demme, Denzel Washington incarne un militaire ayant participé à la guerre du Golfe qui fait d'étranges rêves des années après le conflit. Il découvrira ce qui se cache dans sa tête. Ce film est intéressant car il se penche sur la manipulation mentale, l'utilisation d'implants sous-cutanés et le contrôle de l'esprit, utilisés à des fins politiques, criminelles et violentes.
En 2007, dans le film intitulé American Gangster, de Ridley Scott, réalisateur britannique talentueux, Denzel Washington interprète avec force, Frank Lucas, criminel afro-américain, localisé à Harlem, de la fin des années 1960 au milieu des années 1970.  Ici, il ne joue pas un héros, mais un gangster spécialisé dans le trafic de drogue, le trafic d'héroïne, un homme violent qui n'hésite pas à tuer pour asseoir son autorité.  Dans ce long métrage inspiré de fait réels, Frank Lucas est poursuivi par l'inspecteur Richie Roberts, joué par l'acteur néo-zélandais Russell Crowe. Le policier parviendra à faire arrêter le hors-la-loi et obtiendra sa condamnation. Etonnement, plus tard, Roberts deviendra avocat et défendra Lucas dans une autre affaire.
Pour être complet, sans être exhaustif, on peut retrouver la star Denzel Washington dans des longs métrages qui ont pour cadre des moyens de transport.
A bord d'un sous-marin nucléaire, avec USS Alabama, film de guerre de Tony Scott (frère de Ridley) datant de 1995, L'Attaque du métro 123, sorti en 2009, du même réalisateur ou encore dans un avion avec le drame Flight, de Robert Zemeckis, en 2012.
L'acteur est passé également derrière la caméra à trois reprises ; son dernier film étant le drame historique Fences, au cinéma fin 2016 en Amérique du Nord et en 2017 en France.
Si Denzel Washington a une filmographie importante, il continue de tourner. Ainsi, vous pourrez le retrouver sur les écrans dans le film d'action Equalizer 2, d'Antoine Fuqua, dont la sortie est prévue pour 2018.
Régalez-vous.
 
 
 
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#Posté le dimanche 15 avril 2018 18:14

Modifié le dimanche 15 avril 2018 18:48

Le mystère Jack l'Eventreur.

Nous allons essayer de découvrir l'identité du tueur en série le plus célèbre d'Angleterre en partant à sa recherche dans les ruelles sombres de Whitechapel, quartier de l'East End londonien où eurent lieu des crimes atroces à la fin du XIXème siècle.
Un tueur en série (serial killer en anglais) est un criminel qui commet au moins trois meurtres dans un intervalle de temps régulier de quelques jours à plusieurs années. La plupart de ces tueurs sont sains d'esprit. Ce sont des psychopathes.
Jack l'Eventreur est donc considéré comme un tueur en série puisque cinq homicides lui sont attribués entre le 31 août 1888 et le 9 novembre 1888.
Toutes les victimes sont des prostituées d'une quarantaine d'années sauf la dernière qui a environ vingt cinq ans. Elles ont été étranglées, le plus souvent éventrées et mutilées. Les meurtres ont lieu de nuit. Les victimes ont été tuées sur place dans un périmètre restreint.
La première victime se nomme Mary Ann Nichols. Elle est née à Londres. Son corps a été trouvé le 31 août 1888 dans Whitechapel. Sa gorge a été tranchée, l'abdomen présente plusieurs blessures.
La seconde victime s'appelle Annie Chapman, native également de Londres. Son cadavre a été découvert le 8 septembre 1888 dans le quartier Spitalfields, proche de Whitechapel.  Son abdomen est béant, l'utérus a été prélevé.
 
 
Le mystère Jack l’Eventreur.
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                         L'arrière-cour du 29 Hanbury Street dans le quartier Spitalfields, de l'East End, à Londres où a été découverte Annie Chapman, le 8 septembre 1888 vers 6 h.



Le 30 septembre 1888, deux crimes mortels sont commis. Les victimes se prénomment Elizabeth Stride et Catherine Eddowes.
Stride, née en Suède, est retrouvée dans Whitechapel. Sa gorge a été sectionnée au niveau de la carotide gauche. L'absence de mutilation sur l'abdomen laisse à penser que le tueur a été dérangé.
Eddowes, née en Angleterre, est retrouvée dans la Cité de Londres, district du centre de la ville, trois quart d'heures après la découverte de Stride. La gorge présente des blessures, tandis que l'abdomen est ouvert par une longue et profonde entaille. Le rein gauche et une grande partie de l'utérus ont été enlevés.
Le 9 novembre 1888, c'est le point culminant de l'horreur avec la découverte du corps de Mary Jane Kelly (née en Irlande) dans Spitalfields. C'est la cinquième victime de l'Eventreur. Le tueur s'est acharné. En effet, la gorge a été tranchée jusqu'à la colonne vertébrale et l'abdomen presque entièrement éviscéré. Le c½ur a été retiré.
L'ouest de Londres de cette fin de siècle se développe dans une ambiance de prospérité, sinon de luxe, mais la partie est (East End) est la ville de tous les malheurs.
Cette série de meurtres a lieu dans un quartier criminel et misérable de Londres.
Criminel car d'autres meurtres sont commis sur des femmes à Whitechapel avant et après ceux de Jack l'Eventreur.
On en dénombre onze, dont les cinq de l'Eventreur, entre le 3 avril 1888 et le 13 février 1891.
De plus, des gangs de voleurs attaquent régulièrement les prostituées.
Misérable car l'East End et Whitechapel comportent des rues mal éclairées, des maisons closes remplies de prostituées, des asiles où survivent de nombreux aliénés, une quantité importante d'enfants abandonnés, ainsi que des immigrés démunis, irlandais ou juifs d'Europe de l'Est.
L'alcool, la faim, les maladies comme la tuberculose et la syphilis font des ravages.
En 1886, Charles Booth, sociologue anglais, qui étudia la pauvreté à Londres dévoilait que plus d'un tiers des habitants de l'East End ne mangeait pas à sa faim.
Dans certains secteurs de Whitechapel, le taux de mortalité avoisine les 40 pour 1000. Les gens travaillent sept jours sur sept, de douze à seize heures par jour, s'ils ont la chance d'avoir un emploi.
L'air y est irrespirable. Usines et ateliers rejettent jour et nuit des fumées toxiques.
Toujours, à Whitechapel, sur une population estimée à quatre-vingt mille personnes, on dénombre deux cent asiles et soixante-deux maisons closes. Il y a environ mille deux cents femmes obligées de vendre leurs charmes pour survivre. Bien des femmes sont ouvrières le jour, prostituées la nuit.
Avec les crimes sordides de l'Eventreur, les journaux londoniens de l'époque, sous l'impulsion des radicaux comme George Bernard Shaw, ne vont pas tarder à pointer du doigt les conditions de vie misérables de la partie est de Londres.
 
Le mystère Jack l’Eventreur.
 
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                                C'est le cas du Pall Mall Gazette, de W.T. Stead, et du Star de Shaw.
L'action de la police et du gouvernement conservateur sont également très critiqués. D'importants quotidiens libéraux, tel l'Evening News, le Morning News et le Morning Chronicle, se joignent aux attaques des radicaux.
Pourtant les policiers déploient des efforts considérables pour arrêter le meurtrier. Le 3 octobre 1888, des affiches sont placardées sur les murs de Londres, reproduisant la première lettre signée « Jack l'Eventreur », ainsi qu'une carte postale, qui viennent d'être rendues publiques. On distribue près de quatre-vingt mille prospectus afin de solliciter des informations, mais cette mesure ne fait qu'accentuer l'envoi des lettres de plaisantins. Plus de deux mille loueurs et gérants d'immeubles londoniens sont interrogés, ainsi que soixante-seize bouchers et abatteurs d'animaux.
Les meurtres ont été commis pendant des week-ends. Des marins en permission de sortie à terre sont donc suspectés. C'est également le cas de Juifs, de docteurs, de bouchers comme on l'a vu, d'Américains...
Mais l'assassin est introuvable. La police dispose pourtant de quelques témoignages sur l'apparence d'un homme aperçu en compagnie des prostituées qui seront sacrifiées.
Voici la description de Mary Ann Cox qui aperçoit la dernière victime, Mary Jane Kelly, dans la nuit du 8 novembre 1888 avec un homme, une chope de bière à la main :
« Agé de trente-six ans, le teint clair, rubicond, les petits favoris sur le côté, il porte une petite moustache rousse, s'habille en vêtements sombres, manteau de couleur foncée et chapeau melon. L'homme est un peu corpulent et pas très grand. »
Celui qui se fit appeler Jack l'Eventreur ne fut jamais retrouvé. Ses crimes atroces furent impunis.
Nous pouvons cependant nous pencher sur les suspects historiques de l'affaire.
Trois noms reviennent pour Sir Leslie Melville Macnaghten, inspecteur de Scotland Yard (force de police de Londres) enquêtant sur Jack l'Eventreur après les faits (en 1889).
Aaron Kosminski, coiffeur juif polonais, émigre à Londres en 1882, s'installe chez son frère à Whitechapel. Fou depuis 1885, sujet à des hallucinations, il ne travaille pas au moment des crimes.
Interné à l'asile Colney Hatch le 7 février 1891.
Le Français Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série, s'oppose à la culpabilité éventuelle d'Aaron Kosminski, puisqu'il y a un très long intervalle de temps séparant le dernier meurtre de Mary Jane Kelly, le 9 novembre 1888 et son internement le 7 février 1891.
Comment sa famille a-t-elle pu l'empêcher de commettre d'autres crimes ?
Aaron Kosminski fut considéré, à un moment donné, comme le suspect numéro un aux yeux de Scotland Yard.
Montague John Druitt, avocat et enseignant homosexuel, craignant de perdre la raison comme sa mère, se suicide après le dernier meurtre de l'Eventreur, ce qui en fait un suspect pour la police.
Son corps est repêché dans la Tamise le 31 décembre 1888.
Joueur de cricket, il représente l'équipe de Blackheath, dans le sud de Londres, le 1er septembre 1888 moins de cinq heures après le meurtre de Mary Ann Nichols (assassinée vers 3 H 30).
Cela semble quasiment impossible que ce soit lui le meurtrier car à l'époque les transports locaux sont peu rapides.
De plus, son suicide n'intervient pas dans la foulée du meurtre de Mary Jane Kelly, mais environ un mois après.
En outre, les tueurs en série homosexuels tuent très majoritairement d'autres hommes, objets de leurs désirs.
Michael Ostrog, criminel russe endurci, condamné à plusieurs reprises pour vols et escroquerie.
Ses faits et gestes ne sont pas connus pendant la période des crimes de Whitechapel.
Né au début des années 1830, ce qui lui donne largement plus de cinquante ans en 1888, un âge qui ne correspond guère au profil d'un tueur en série débutant.
Curieusement, les meurtres de Jack l'Eventreur eurent des conséquences positives pour l'East End londonien.
La première des priorités furent d'éclairer les ruelles et les impasses obscures.
Dès le 18 août 1888, la puissance d'illumination des lampadaires augmente sensiblement dans des lieux de prédilection de l'Eventreur. De nouveaux lampadaires sont installés en mars 1889.
Parallèlement, les enclaves les plus sordides de Flower and Dean Street sont démolies dans les années 1889-1890. En 1892, les nouveaux logements sont construits et prêts à recevoir leurs locataires pour des prix modérés. Le sort des enfants abandonnés est lui aussi examiné par les parlementaires, et des lois sont promulguées afin de mieux les protéger.
Cependant, malgré toutes ces améliorations, l'East End londonien restera encore longtemps un quartier déshérité et mal famé, qu'un mystérieux assassin, au moins, avait eu le mérite de mettre en lumière...
 
Le mystère Jack l’Eventreur.
 
 
 
 
 
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#Posté le lundi 09 avril 2018 18:02

Modifié le lundi 09 avril 2018 18:16

Nostradamus.

Michel de Nostredame dit Nostradamus, est connu pour ses prédictions qu'il a pu faire sur son siècle et bien après.
C'est un Français qui a vécu au XVIème siècle puisqu'il est né en 1503 dans l'actuel Bouches-du-Rhône, et mort en 1566 dans la même région. Il a 62 ans.
Il a plusieurs cordes à son arc car il est apothicaire, médecin selon bien des sources et astrologue.
Les apothicaires sont les ancêtres des pharmaciens. Ils préparent et vendent des breuvages et des médicaments pour les malades. D'ailleurs, Michel de Nostredame se fait connaître pour les remèdes qu'il met au point, inscrit à la faculté de Montpellier en 1529. Il s'intéresse à la botanique et fabrique des pommades et des onguents.
Rappelons que l'onguent est plus pâteux qu'une pommade, d'origine médicinale, toujours parfumé et ne contenant pas d'eau.
Michel de Nostredame accomplit de 1540 à 1545 un tour de France qui lui permet de rencontrer de nombreuses personnalités, savants et médecins.
En 1544, il a semble-t-il l'occasion d'étudier la peste à Marseille. Puis, il est appelé à Aix en 1546 pour traiter les malades de la contagion.
Quelques mois plus tard, il commence à publier des almanachs (publications annuelles) qui mêlent des prévisions météorologiques, des conseils médicaux et des recettes de beauté par les plantes. Il étudie également les astres.
Après un voyage en Italie, de 1547 à 1549, où il découvre les vertus des confitures qui guérissent, il publie en 1552 son « Traité des confitures et fardements ». 
L'intérêt de Michel de Nostredame pour l'astrologie débute dès sa jeunesse.
En effet, doué d'une mémoire presque divine, il signale et explique les phénomènes célestes à ses camarades de la région d'Avignon.
Ces phénomènes observés dans le ciel sont les étoiles filantes, les météores, les astres, les brouillards qui restent alors mystérieux pour beaucoup.
Plus tard, en 1550, il rédige une collection de prédictions dites astrologiques pour l'année. C'est à cette date que Michel de Nostredame signe ses écrits sous le nom de « Nostradamus ».
Cinq ans plus tard, installé à Salon-de-Provence, il publie des prédictions perpétuelles, c'est-à-dire  cycliques dans un plus gros ouvrage qui ne comporte quasiment pas de dates.
Il s'agit des « Prophéties », l'ouvrage qui fait l'essentiel de sa gloire auprès de la postérité.
 
 
Nostradamus.            
 
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                                   Ses ennemis s'en servent pour tenter de le faire brûler, faisant courir le bruit qu'il est magicien, sorcier et possédé du diable.
Le livre « Les Prophéties » est une succession de poèmes, partagé en centuries. Une centurie étant, théoriquement, un ensemble de cent quatrains.
Un quatrain est une strophe de quatre vers.
La septième centurie reste toujours incomplète. La première édition, pleine de références savantes, contient 353 quatrains prophétiques, la dernière, publiée deux ans après la mort de Nostradamus, 942, soit 58
quatrains de moins que les 1000 qu'il avait annoncés.
 
Nostradamus y prévoit l'existence de nombreux personnages, presque tous les rois de France, la mort de divers papes, Napoléon Bonaparte, Hitler, De Gaulle, Mussolini, y compris selon de nombreux auteurs, le meurtre de John Fitzgerald Kennedy et d'autres personnages contemporains.
Il prédit également les deux guerres mondiales.
Intéressons nous d'abord aux prédictions que Nostradamus a faites de son siècle.
Le plus célèbre de ses quatrains prédit la mort du roi de France Henri II (1519-1559).
En 1555, il écrit :
« Le jeune lion vaincra le vieux. Le champ de bataille, par un duel singulier. Les yeux jailliront dans une cage d'or, des forces au combat, l'une restera, l'autre mourra d'une mort cruelle. »
 
En juin 1559, le roi Henri II affronte le Comte de Montgomery, jeune britannique, dans un tournoi de chevalerie. Ils portent tout deux un lion comme insigne. Henry II reçoit la lance de son adversaire dans un casque en or et a l'½il transpercé.
Il meurt dix jours plus tard, en maudissant la prophétie de Nostradamus qu'il venait de comprendre.
On peut noter ici que la prédiction n'est pas précise. En effet, il y a ni nom, ni date, un lieu vague (« champ de bataille »).
Toutefois, elle peut se rapporter après coup à la mort du roi Henri II causée par un duel.
 
Nostradamus.
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                             D'ailleurs, le style énigmatique des quatrains de Nostradamus donnent lieu à des interprétations qui passionnent. 
Dans une lettre à Henry II, Nostradamus explique qu'il l'a fait délibérément (en contact avec la famille royale depuis 1555).
Certains auteurs ont passé toute une vie à tenter de les décrypter, y cherchant une signification cachée, c'est ce mystère qui fait toute sa notoriété après sa mort.
Nostradamus dit lui-même que l'on en connaît le sens que quand ses prédictions se réalisent.
De plus, Nostradamus indique que ces indications temporelles sont approximatives.
C'est à ce seul titre qu'il s'est servi de l'observation des astres : non pas pour faire ses prédictions, mais pour chercher à les situer dans le temps.
 
Nostradamus a fait une autre prédiction qui s'est révélée juste au XVIème siècle.
Sollicité par Madame de Lesdiguières, comme tant d'autres, qui vient lui demander l'avenir de son fils, il lui répond qu'un jour il deviendra roi de France.
 
Voici les termes de la prédiction : « ce jeune prince montera sur le trône de France, et le titre de grand sera ajouté à son nom. »
 
Effectivement le jeune homme devint Henri IV, surnommé Henri Le Grand.
 
Maintenant, intéressons-nous aux prédictions qui se sont réalisées après la mort de Nostradamus.
Le quatrain qui se rapporte à la Révolution française (fin du XVIIIème siècle), relatif au roi Louis XVI, ressemble plus au récit historique d'un témoin oculaire qu'à une prophétie faite avec plus de 200 ans d'anticipation :
 
« Ils entreront dans les Tuileries où cinq cents le couronneront d'une mitre. Il sera trahi par quelqu'un doté d'un titre de noblesse du nom de Narbone, et par un autre dénommé Saulce, qui aura de l'huile en barils. »
 
Le 20 juillet 1792, dans le palais des Tuileries, 500 marseillais obligent le roi Louis XVI à mettre, comme moquerie au roi déchu, un bonnet phrygien (mitre), symbole révolutionnaire. Le Comte de Narbone-Lara, ex-ministre de la guerre, avait démissionné, après n'avoir pu contrôler l'armée, pour trahir le roi. L'autre traître, dénommé Saulce, arrêta Louis XVI quand celui-ci essayait de fuir pour rejoindre des troupes loyales. Curieusement, comme l'indique Nostradamus, Saulce était vendeur d'huile, de graisse et de savon.
La prédiction s'est révélée juste, avec des détails, même si l'évènement n'est pas daté et que le roi Louis XVI n'est pas nommé.
 
Plus tard, Nostradamus prophétise l'existence de Napoléon de manière remarquable :
 
« Un empereur naîtra près de l'Italie. De simple soldat, il deviendra Empereur. Il instaurera le contrôle absolu sur l'Eglise. Il se maintiendra quatorze ans au commandement. »
 
Napoléon est né en Corse, ile française située à proximité de l'Italie. Du grade de sous-lieutenant d'artillerie, il accède à la fonction d'Empereur. Il contrôle l'Église; il suffit de rappeler qu'en 1809 il donne l'ordre au pape d'annuler son mariage avec Joséphine.
"La Tête Rasée", comme le nomme Nostradamus, probablement parce qu'il n'a jamais utilisé la longue perruque traditionnelle des rois français, a régné du 9 novembre 1799 au 6 avril 1814;  soit 14 ans et quelques mois.
 
 Nostradamus.
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                                  Une autre prophétie intéressante est celle qui annonce la cause de la Deuxième Guerre mondiale : Adolf Hitler. Analysons le quatrain dans lequel il donne quasiment le nom du Führer :
« La Liberté ne sera pas recouvrée. Un homme audacieux, sombre, orgueilleux et vil, l'occupera. Quand le pont sera achevé, La République de Venise sera attaquée par Hister. »
 
Le mot Hister est très proche d'Hitler.
Hister est aussi un nom très ancien du Danube, fleuve traversant notamment l'Allemagne.
Le mot Hister est également proche du mot hystérie, célèbre caractéristique de l'homme obscur et audacieux qui va s'emparer du pouvoir allemand, notamment lorsqu'il s'adresse à la foule.
 
 Nostradamus.
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                                    Rappelons, aussi, l'absence de liberté sous la férule du dictateur Adolf Hitler.
Le 21 février 1941, le journal "New York Herald Tribune" publie : « depuis Sofia en Bulgarie, nous sommes informés de la construction du Pont Nazi sur le Danube. »
Un mois après que le pont soit terminé, les forces d'Hitler s'infiltrent en Italie, en rapport dans le texte à « La République de Venise. »
Ce que l'on peut opposer à cette prophétie, c'est qu'elle évoque un fait de la Seconde Guerre mondiale peu connu. De plus, l'Italie, alliée de l'Allemagne, n'est pas attaquée, mais renforcée par les troupes nazies.
 
Il prophétise entre autres, l'attaque de la Pologne, survenue en 1939, prélude au Second Conflit mondial.
 
Nostradamus prévoit aussi des inventions importantes et des découvertes comme l'avion.
Pour cela, il devance l'écrivain français Jules Verne.
 
Il écrit : « Les gens voyageront en sécurité à travers le ciel, la terre, la mer et les vagues. »
 
 
Les prophéties de Nostradamus continuent jusqu'aux années 6000 et nous expliquent comment la Terre va mourir en 3797, alors que la fin de la planète bleue a été calculée quatre milliards d'années plus tard par les scientifiques.
Mais ne vous inquiétez pas, selon Nostradamus, l'homme quittera bien avant la Terre vers des planètes habitables.
Ainsi vous pouvez vous intéresser à l'½uvre de Nostradamus qui est un personnage fascinant tout en vous faisant votre propre opinion sur le sujet, sans affolement.



 
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#Posté le dimanche 08 avril 2018 13:30

Modifié le dimanche 08 avril 2018 18:35

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